Bonnes adresses gourmandes à Samoëns (Haute Savoie)
Certaines stations de montagne savent conjuguer plaisirs de la glisse ou de la randonnée et plaisirs de la table. C'est le cas de Samoëns aux pieds du Grand Massif qui, non contente d'afficher ses innombrables pistes, des activités ludiques multiples pour petits et grands, des balades en tous genres, sait aussi proposer quelques bonnes tables.
Si, en ces lieux de montagne, la cuisine savoyarde a évidemment droit de cité, elle côtoie désormais des plats venus d'ailleurs ou s'ouvre à d'intéressants mariages entre produits du cru et apports extérieurs. Petit tour d'horizon non exhaustif, histoire de préparer un séjour d'été.
Photo : Claire Vuillemin ©
Un gratin de moules au reblochon, ce n'est pas un plat banal. On peut le trouver à la carte de "La Table de Fifine" tenue avec brio par Liliane et son équipe dans un superbe chalet de bois à deux pas du centre de Samoëns, tout près de la Résidence "La Reine des Prés".
Photos : Guy Riboreau & Claire Vuillemin ©
L'atmosphère est familiale, le décor savoyard.
Barbara (à gauche) et Liliane
La cuisinière, Barbara, est... australienne, la serveuse est... lithuanienne mais avec Liliane elles s'entendent à merveille pour vous faire passer un bon moment autour de plats bien préparés et généreuseument servis. Outre les mets savoyards, on y dégustera une soupe à l'oignon, un cassoulet aux émincés de canard, des viandes du limousin ou des poissons de l'Atlantique. Les vins sont bien choisis, les desserts originaux. Que du bonheur, même au moment de l'addition, raisonnable.
Autre lieu, autre ambiance : "Le bois de Lune". Un décor d'une grande simplicité voulu par le patron Frédéric Baudelet, sans doute pour mettre en valeur les toiles d'une artiste locale, un chef américano-suédois, Anthony Percell, dit "Boogie", venu un jour travailler à Samoens où il est finalement resté pour les beaux yeux de Coralie, une septimontaine qui sert en salle.
Le "bois de lune" était le nom donné au bois volé dans les forêts environnantes les jours de pleine lune...
Le menu est à l'image de l'équipe, composite. On y trouvera des nems de foie gras maison, sauce mangue, une soupe thaï aux poissons et nouilles chinoises, du thon grillé India avec caviar d'aubergines et sauce yaourt miel-menthe, un filet migon de porc fumé, "ketchup" maison à base d'abricots et de romarin, un suprème de poulet farci à la ricotta, épinards, pleurottes et échalotes. Desserts du monde, comme le reste du menu.
Les produits sont frais, le chef connait la cuisine, l'ambiance est décontractée sans relâchement dans le service. Les clients viennent de partout, y compris de Samoëns.
En altitude en prenant les télécabines du "Grand Massif Express" vous pourrez sans mauvaise surprise, au contraire, vous restaurer au "Lou Caböens" (La cabane) où une équipe dynamique vous servira de bons plats roboratifs, de même qu'à "La luge à Téran".
En redescendant vous dinerez à "La mezzanine", nouveau nom du "Muscade et Basilic", à moins que ce soit au restaurant de l'hôtel "Neige et Roc" qui offre une cuisine soignée.
Samoëns est une station qui a su diversifier ses prestations pour attirer sa clientèle été comme hiver. Après avoir bien déjeuné ou diné dans ses restaurants, une multitude d'activités vous sont proposées; pas le temps de s'ennuyer !
Si beaucoup d'établissements sont fermés en mai, la saison d'été commence en juin.
Que la montagne est belle, alors !
Le latin évidemment : septimus. Mais encore ? La Septimanie qui désignait une région de la Gaule méridionale entre Rhône et Pyrénées comprenant 7 villes principales ? Peu vraisemblable. Samoëns est-elle entourée de 7 sommets ? J'avoue ne pas les avoir comptés; mais je crois que c'est exact. Un lecteur - septimontain ou autre - a-t-il une explication ?
