Australie-Le Havre, intimité d'un lien, du 5 juin au 7 novembre 2021

 

L'exposition a ainsi l'ambition de présenter, dans des espace-temps croisés, des pièces uniques, parfois jamais exposées. Elle donne la parole aux communautés sur des thématiques environnementales préoccupantes, tout en leur permettant de faire connaître ou de faire renaître des traditions ancestrales.

 

"Voilier sur le Géographe", Charles-Alexandre Lesueur, Crayon sur papier, 15 x 9,5 cm, Les voiles sont régulièrement réparées, endommagées par leurs mouvements, le vent et le sel. L'homme est assis sur une caisse de volailles, l'un des garde-manger du bateau. © Le Havre, Muséum d'histoire naturelle

 

Ornithorynque Ornithorhynchus anatinus (Shaw, 1799)

Charles-Alexandre Lesueur, Aquarelle, gouache et crayon sur vélin, 

24,4 x 38,8 cm, © Le Havre, Muséum d'histoire naturelle

 

Jouissant de la collection la plus complète des dessins de Charles-Alexandre Lesueur, dessinateur officiel de l'expédition du Voyage de découvertes aux Terres Australes (1800- 1804), le musée présentera de façon inédite une sélection de 217 dessins et manuscrits.

 

Jellyfish.medusa,.Lynnette.Griffiths, 2019  Filets de pêche recyclés, 11 x 11 x 62 cm, © Le Havre, Muséum d'histoire naturelle - Cliché L.Lachèvre 

 

Cette expédition scientifique est le point de départ de l'exposition qui puise sa force dans la mise en valeur " d'objets-ambassadeurs ", témoins des liens entre la France et l'Australie, hier comme aujourd'hui. Tout au long du parcours, ces dessins et manuscrits se retrouveront en face-à-face avec quatre séries de créations contemporaines.

 

Yanna, Emma Gela, 2019, Ghost net, aluminium wire, plastic trellis, rope and twine, 75 x 72 x 11 cm, © Le Havre, Muséum d'histoire naturelle - Cliché L.Lachèvre

 

Cette rencontre unique entre objets scientifiques, objets d'arts et objets contemporains puisant leur source dans les traditions culturelles anciennes, ouvre un dialogue très actuel sur les liens interculturels et sur la question environnementale. Une présentation exceptionnelle de créations en ghostnets (objets réalisés en filets de pêche récupérés sur les plages) introduira l'exposition avec des œuvres monumentales faisant écho à l'univers marin. Ce mouvement artistique, né en 2009, questionne les pollutions des océans et littoraux et met en relief la dynamique créative artistique de communautés aborigènes qui ne cessent d'adapter leurs techniques de fabrication traditionnelles.

 

Boomerangs et un bouclier; Bois Casuarina stricta (sheoak ) pour les boomerangs - Pigments naturels (bouclier). 68 x 5 cm et  85 x 5,5 cm - bouclier : 89,5 x 24,5 cm; 

Ces objets ont été achetés par la Ville du Havre en 1847 auprès d'Eugène Delessert (1819-1877) parmi un vaste ensemble dont Le Muséum conserve encore 15 objets. Entre 1844 et 1845 Delessert entreprend un voyage privé vers l'Australie, cependant accompagné de recommandations du Ministère des Affaires étrangères et de la Marine. Les boomerangs sont sans doute les objets les plus connus des Aborigènes : leur capacité de retour vers l'envoyeur est fascinante. Pourtant tous ne sont pas destinés à revenir ; ces deux boomerangs en sont des exemples. Orienter un animal vers un piège ou le déstabiliser, découper de la viande, creuser un trou dans le sol font partie des usages possibles d'un boomerang.

© Le Havre, Muséum d'histoire naturelle - Cliché L.Lachèvre

 

 

Avec cette exposition, le Muséum du Havre ambitionne de mieux faire connaître ces créations et leurs artistes au grand public français et européen. Toutes les œuvres contemporaines commandées à cette occasion rejoindront ensuite les collections du musée.

 

Informations pratiques

Muséum d'histoire naturelle du Havre Place du Vieux Marché -

76600 LE HAVRE 02 35 41 37 28 -

www.museum-lehavre.fr

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Du mardi au dimanche (sauf jeudi matin) De 10h à 12 et de 14h à 18h 5€ / 3€ / gratuit - de 26 ans