Escapade à Saint-Etienne et alentours

 

La région de Saint Etienne est aujourd'hui un pôle économique important pour la mécanique et la sous-traitance automobile, le textile technique, les technologies médicales. Et c'est aussi un haut lieu du design : la ville a été nommée Cité du Design en 2007 (voir sur ce site l'article sur la Biennale internationale du Design). Elle est aussi classée depuis 2009 « station touristique » pour ses atouts culturels et naturels.

Le souffle de l'art moderne se retrouve partout en ville, sur les murs de rues piétonnes et dans de nombreuses boutiques du centre ville. Un mariage de goût avec l'architecture classique de beaux immeubles bordant des rues spacieuses, ouvertes sur les 7 collines qui entourent la ville. A quoi s'ajoute un détail qui n'en est pas un : les Stéphanois sont comme les Ch't'is, accueillants, généreux, solidaires, unis par une lutte similaire contre l'adversité économique.

 

Pour rester dans l'esprit du passé industriel de la ville, une visite à ne pas manquer : le beau musée d'art et d'industrie où sont exposés en permanence des collections d'armes, de rubans (des passementiers bénévoles font des démonstrations de métiers) et de vélos. Et jusqu'au 14 mars 2011, une exposition étonnante qui concrétise la rencontre du créateur de mode haute couture Maurizio Galante et de Tal Lancman, designer.

 

 

Le musée leur a donné carte blanche pour présenter leur vision originale du « design transversal ». Du concept à la fabrication, les œuvres exposées soulignent le lien étroit entre art et industrie : pouf ovoïde-objet de compagnie, lampes liquides (faites de sachets remplis d'eau), tigre-nuage en lamelles de soie…etc. 600 m2 de grâce, d'élégance et d'audace.

 

 

www.musee-art-industrie.saint-etienne.fr

 

Aux alentours : escales plaisirs des sens

 

Au cœur du Parc naturel régional du Pilat, l'un des tout premiers parcs naturels, L' Auberge de la Rossagny à Pélussin, joli village où siège la « Maison du parc », sise à 1 200 mètres, a gardé le charme de l'ancienne ferme qu'elle était. La cuisine y est simplement délicieuse, le cadre donne envie d'y rester des heures, des jours.

 

 

 

 

L'auberge est aussi un gîte de deux chambres… à réserver bien évidemment à l'avance à la belle saison, ou même en hiver à partir de mars par les amateurs de ski de fond, de randonnées en raquette et de skating (dit aussi « ski alternatif », bref une variante mode du ski de fond !).

 

A Chambles, belvédère médiéval, au dessus des gorges de la Loire, il est un lieu au bout du monde comme aime le dire la patronne du Comptoir de Zanzibar, un salon de thé qui « invite à un voyage au pays des saveur d'ici et d'ailleurs » : thés (plus de 70 sortes !), épices, confitures, cafés, douceurs maison (pâte à tartiner à se damner)...

 

 

 

Géraldine Veyret prépare aussi des assiettes surprises (26 euros pour deux assiettes, une salée, une sucrée) : les gens ne savent ce qu'il y aura dedans, c'est elle qui choisit au gré des échanges équitables qu'elle entretient avec les artisans producteurs locaux : tagine de moules, cannelé de boudin, crumble d'endives…

T. 04 77 52 46 61

 

 

 

 

La Chartreuse de Sainte-Croix-en-Jarez est devenue un village aujourd'hui classé parmi les « plus beaux villages de France ». A la Révolution, les habitants ont pris leur quartier à l'intérieur du monastère, en respectant les différents bâtiments qui sont devenus, école, mairie, commerce, habitations… Sur un tout petit périmètre, la vie enclose, où se plaisent les chats, a gardé une âme. Même les gamins ne sortent pas de l'école en s'égaillant, paraît-il…

 

Cellule de moine et fresque

 

T. : 04 77 20 20 81
www.saintecroixenjarez.com

 

 

Avez-vous déjà bu un Condrieu cuvée 2009, l'une des AOC des Côtes du Rhône, avec le Saint-Joseph, le Château-Grillet et les vins des Collines Rhodaniennes ? Celui d'Alain Paret (et de son fils Antony) à Saint-Pierre-de-Bœuf a des arômes de pêche de vigne, de fruit exotique, de coing et de un « côté toasté » qui fait un vin blanc exceptionnel.

 

Anthony Paret, viticulteur

 

Plus minéral, le Saint-Joseph blanc, ou le rouge (un pur Syrah qui s'appelle « les larmes du père » parce que l'aïeul a planté des vignes il y a 40 ans à flanc de coteaux, là où personne ne voulait se donner le mal de travailler, sont eux aussi à déguster, et plus si affinité : le transport étant plutôt onéreux, mieux vaut venir sur place s'approvisionner.

T. 04 74 87 12 09

 

Pour en savoir plus sur les divers bonheurs de Loire :

www.loiretourisme.com
 www.tourisme-st-etienne.com