Escapade à Agen (Lot-et-Garonne), pour l'amour du pruneau

C'est en ce moment que l'on ramasse et cueille la prune d'Ente, variété cultivée dans le Sud-Ouest de la France. C'est celle que l'on utilise pour faire les fameux pruneaux d'Agen. L'occasion de découvrir cette ville du Lot-et-Garonne que l'on traverse souvent en allant de Bordeaux à Toulouse ou vice-versa. Agen est aussi une ville des bords de la Garonne...

Qu'est ce qui caractérise la ville d'Agen ?

1/ ses pruneaux...

Le pruneau d'Agen se déguste à tout moment et se cuisine aussi bien en salé qu'en sucré. C'est à partir de prunes d'Ente, récoltées à pleine maturité que l'on obtient le pruneau mi-cuit. Les prunes sont sélectionnées avec soin puis séchées directement à 35% d'humidité. Ce procédé propre au mi-cuit préserve tout le fruité et la richesse de la prune. Sans ajout de conservateurs, les pruneaux mi-cuits sont simplement pasteurisés.

Pruneaux que vous pouvez acheter à la Ferme Roques

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2/ le pont canal qui enjambe la Garonne

D'un côté de la Garonne se trouve Agen, de l'autre, "Passage d'Agen".

3/ la "crétine", femme sculptée sur un des murs de la mairie...

A noter aussi ce mur clocher...

Agen est aussi connu pour ses températures. Les "miss (ou misters) météo" citent souvent la ville en référence à une chaleur excessive en période de canicule. Cette hausse du thermomètre affichée sur le mercure s'explique par la situation géographique de la ville. Elle est dans une cuvette et le côteau de l'Ermitage lui fait préserver la chaleur.

Stendhal comparait le Lot et Garonne à une "petite Toscane" avec son côté vallonné couvert d'ifs et de cyprès. En regardant une carte du département on note qu'Agen, ville préfecture, est plutôt excentrée. Agen est pile entre Bordeaux et Toulouse.

Au loin, le coteau de l'Ermitage

A voir :

Le musée des Beaux-Arts, à droite de la Mairie :

Le Musée des Beaux Arts est un des plus importants musées d'Aquitaine par sa richesse et sa diversité. Il est réputé pour ses 5 toiles de Goya (dont l'autoportrait), la Vénus du Mas (période romaine) et le Tintoret (Renaissance vénitienne), découvert lors de l'inventaire des collections en 1997.

A voir également, l'église des Jacobins :