Dans les châteaux de Dordogne, ce n'est pas le moindre : à 7 km de Sarlat, entouré d'un vaste domaine boisé, le château a été bâti au XIIIe siècle. Il fut détruit par les mercenaires anglais en 1357 puis reconstruit au XVe siècle. Le château a été restauré partiellement vers 1890 par le Marquis de Carbonnier de Marzac, ancêtre de la famille actuelle, les de Montbron. Les guerres, celle de Cent ans puis les guerres de religion ont donc pesé sur son histoire. Mais le château a résisté avec ses tours et ses légendes, dont celle d'un fantôme, celui de Thérèse de Saint-Clar qui fut longtemps emprisonnée puis emmurée dans la tour nord du château pour avoir trompé son mari, Radulphe, parti à la guerre mais rentré sans prévenir. La Dame blanche de Puymartin (une de plus dans la saga des Dames blanches) continuerait de hanter les lieux... Au delà de la légende, c'est un lieu magique habité par la même famille depuis 5 siècles.
Photos ©Déclic&Décolle
Au XVIIe, cap sur le confort et la beauté des décors. Le propriétaire de l'époque, l'abbé Henri de La Pleynie, a demandé à un artiste français, Philippe Lemaire, de construire une pièce dédiée à la mythologie grecque. Contigüe à la Chambre d'honneur et accessible par une porte dérobée, elle fut ornée de huit grands tableaux et huit cadres de soubassement présentant des scènes narratives. Ces panneaux entièrement peints en grisaille fixés sur les boiseries avec du blanc d'oeuf, ont été réalisés entre 1650 et 1671. La pièce a été classée en 1977 par les Monuments Historiques. Son état exige une restauration délicate nécessitant le recours au mécénat et au financement participatif.
Le projet de restauration
Aujourd'hui, l'état sanitaire est assez médiocre puisqu'il présente des coulures liées aux anciennes infiltrations d'eau, des craquelures, des affaissements de supports, des manques, des traces d'insectes xylophages, etc.
Cet état sanitaire ne permet malheureusement plus de faire découvrir cet écrin unique au public. La finalité de ce projet est donc, en plus de la sauvegarde d'un ensemble exceptionnel, d'ouvrir une nouvelle salle à la visite afin d'y présenter un des plus beaux ensembles peints du Périgord !
Les problématiques de clos-couvert ayant été résolues, la restauration intérieure de la pièce peut aujourd'hui être envisagée sereinement.
Vu la très grande qualité du cabinet et de ses ornements, il est prématuré de réaliser sa restauration sans une analyse fine des pathologies, à la fois du support en bois qui a souffert d'anciennes infiltrations d'eau, mais aussi de la couche picturale.
À QUOI SERVIRA LA COLLECTE ?
Objectif minimum : 10 000 €, qui permettront de financer l'étude sanitaire complète indispensable à la réalisation des futurs travaux. Cette étude approfondie sera réalisée à l'aide d'une équipe complète et compétente formée d'un architecte du Patrimoine - APGO - Architecture & Patrimoine, d'une entreprise spécialisée dans la restauration de menuiserie d'Art (Les ateliers de la Chapelle) et d'une restauratrice de peintures murales.
L'étude portera sur :
- La mise en forme graphique des pathologies
- La rédaction du rapport explicatif
- Le chiffrage des travaux de restauration
Si cet objectif est atteint :
- Palier 2 : 10 000 €, qui nous permettront de financer la première tranche de restauration en commençant par l'emblématique scène d'Argus aux cents yeux dont 50 sont toujours ouverts. Il fut décapité par Mercure qui avait endormi sa vigilance au son de sa flûte. Héra (la femme officielle de Zeus) lui arracha les yeux et les posa sur les plumes du paon : de là les belles couleurs des plumes du paon !
La restauration consistera aussi bien à celle du support menuisé (dépose / repose des cadres et de certains panneaux décalés) que de la couche picturale (nettoyage, refixage, réintégrations de lacunes, rehauts de couleurs originelles disparues, etc.)
Cette restauration très fine permettra de restituer toute la force architecturale et picturale de la scène, tout en participant à sa sauvegarde et sa pérennité !
- Palier 3 : 10 000 €, qui nous permettront de financer la deuxième tranche de restauration en continuant par la deuxième scène de Bellérophon chevauchant Pégase, en train de tuer la Chimère : monstre ayant une tête de dragon, des pattes antérieures de lion, un pelage et des pattes postérieures de chèvre et une queue de serpent.
Vous devinez ce qui vous reste à faire pour contribuer à la rénovation de ces chefs-d'oeuvre...
Dartagnans
Campagne {Restaurer le Studiolo du château de Puymartin}
15 rue de Milan
75009 PARIS
La convention de mécénat avec la Demeure Historique, permet aux donateurs de bénéficier d'une réduction fiscale à hauteur de 66%.
Château de Puymartin,
24200 Sarlat-la-Canéda
Tél visites : 05 53 59 29 97
Tél événements : 07 50 54 72 49
Mail visites : chateau-de-puymartin@orange.fr
Mail événements : evenements.puymartin@gmail.com
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